Le fait de devenir auto entrepreneur ne signifie pas systématiquement que l’on doive renoncer à son activité initiale. Il existe une grande souplesse à la création d’une auto-entreprise, de même que dans sa gestion quotidienne, et les opportunités de carrière professionnelle sont nombreuses dès lors que l’on s’ouvre à tout son champ des possibles. Vous souhaitez en apprendre davantage sur ce statut ? On vous donne quelques pistes de réflexion !
Comment devenir auto entrepreneur ?
Il est très simple de devenir auto entrepreneur. En effet, il n’est pas nécessaire pour cela de se déplacer, ou de réaliser un entretien avec qui que ce soit. Il suffit de remplir un formulaire en ligne sur le portail des auto-entrepreneurs ou bien de confier son dossier d’inscription à une société spécialisée telle qu’espace-autoentrepreneur.com.
A la suite de cela, vous serez affilié à un centre de formalité des entreprises (CFE), et vous recevrez un numéro de SIRET. C’est à la réception de votre SIRET que vous serez en mesure de commercialiser vos produits ou vos services en toute légalité, donc de les facturer. Notez qu’il est tout aussi aisé de réaliser une cessation d’activité en auto-entreprise que de la mettre en place : là encore, il suffit de remplir un formulaire en ligne. Vous trouverez sur Mr-entreprise.fr d’autres modes de création d’entreprise.
Est-il possible d’exercer un métier en free-lance tout en occupant un autre poste ?
Il est parfaitement possible de devenir auto entrepreneur sans renoncer à son activité principale. Que vous soyez en CDI dans une entreprise depuis récemment ou depuis plusieurs années, vous avez l’opportunité de créer une activité secondaire et de réaliser des produits ou des services pour le compte de vos clients.
Il faut pour cela que cette activité ne soit pas directement en concurrence avec l’activité de votre entreprise, et selon les clauses de votre contrat de travail, vous ne pouvez pas débaucher les clients de votre actuelle société au moins sur une période donnée.
Il est également possible de créer une micro-entreprise tout en occupant un poste dans la fonction publique. Toutefois, il faut pour cela que ce poste soit un emploi permanent à temps non complet ou dont la durée est inférieure ou égale à 70% de la durée légale du travail. Une condition doit là aussi être respectée.
Le fonctionnaire doit en effet déclarer son cumul d’emplois à sa hiérarchie, qui sera en droit de s’opposer à la poursuite de cette activité secondaire si elle pense qu’elle entrave le bon déroulement de sa fonction publique.
Quels sont les atouts de l’auto-entreprise à prendre en compte ?
Devenir auto entrepreneur, c’est bénéficier d’un certain nombre d’avantages qui ne se retrouvent pas dans d’autres structures entrepreneuriales :
- Les micro-entrepreneurs sont exonérés de TVA. N’ayant pas à reverser cette taxe, ils ont la possibilité de ne pas la répercuter sur le coût de produits ou de leurs services. De ce fait, ils peuvent pratiquer des prix plus bas que les concurrents de leur marché : un avantage compétitif de taille !
- Aucun délai de carence ne s’applique dans le cas d’une cessation d’activité d’auto-entreprise. En d’autres termes, les professionnels ont la possibilité de clôturer leur structurer et d’en ouvrir une autre dès lors qu’ils le souhaitent.
- La micro-entreprise est très simple à gérer, car la comptabilité consiste en la mise à jour régulière d’un livre de recettes (voire d’un livre d’achats si vous en effectuez dans le cadre de votre activité), la conservation de tous les documents relatifs aux échanges commerciaux (devis, factures) jusqu’à 10 ans après la clôture de la structure, afin qu’ils servent de support en cas de contrôle fiscal.